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Les français ont des attentes vis-à-vis des villes, elles doivent devenir plus douces et respectueuses pour rester attractives. Les français ressentent de plus en plus le besoin de se rendre en centre-ville par le biais de moyens de transports doux : à pied, à vélo, en trotinettes ou scooters électriques, en bus, tramway...
En effet, cela se confirme car une étude montre que plus de 70% des professionnels de l'immobilier pensent que le simple accès au transport public est un critère décisif dans l'achat d'un bien.
Aussi, il est primordial que les collectivités locales proposent des habitations qualitatives et calmes, respectueuses de l'environnement, avec des espaces verts, au plus proche de la nature et des accès au travail, aux transports en commun ou commodités...
L'immobilier doit devenir plus abordable
Le prix des habitats en ville est de plus en plus un problème, les foyers sont de plus en plus modestes et les prix montent. Emmanuelle Wargon, la ministre chargée du logement dit que "le logement idéal répond aux attentes des français et est abordable". Afin de répondre aux besoins des français, la ministre chargée du logement joue sur l'augmentation de l'offre dans le marché de l'immobilier et appuie les dispositifs fiscaux qu'elle a mis en place et qu'elle cherche à améliorer : le dispositif Pinel, le dispositif Louer Abordable, le dispositif Denormandie ou encore celui sur le logement intermédiaire.
En effet, face à des logements de plus en plus petits par souci de coût, plus de 70% des professionnels travaillant dans le secteur du logement estiment nécessaire la présence de nombreux rangements et d'optimiser les espaces pour favoriser la vente de biens.
L'immobilier rénové doit se développer
Même si l'offre augmente drastiquement, cela ne sera pas nécessaire et il faut que le marché de l'existant se revalorise pour subvenir à la demande.
Emmanuelle Wargon estime par exemple que l'augmentation de l'offre passera par la transformation de bureaux obsolètes au profit d'habitations par exemple. Selon elle, il existe encore des freins mais elle travaille à simplifier la règlementation. Chaque année, on estime que 350 000 m² sont transformés mais cela doit continuer et augmenter.