L’ÉCOLOGIE AU CŒUR DES NOUVEAUX PROJETS IMMOBILIERS.
DANS LE DOMAINE IMMOBILIER, IL EST MAINTENANT DE PLUS EN PLUS COURANT QUE LES CONSTRUCTEURS METTENT LE VOLET ÉCOLOGIQUE À LA BASE DE LEURS PROJETS.
Il s’agit aujourd’hui de l’enjeu mondial majeur. Le défi est énorme pour le marché immobilier, carla production des matériaux de construction représente aujourd’hui plus de 5% des émissions mondiales de CO2. Il est donc de plus en plus courant que les entreprises mettent en œuvre des solutions différentes pour tenter de limiter l’emploi de matières émissives. Selon Franck Faucheux, directeur des innovations chez Eiffage Aménagement, « le bilan carbone est devenu un indicateur de différenciation pour la plupart des acteurs ». Les grilles d’évaluations des collectivités prennent désormais en compte l’aspect environnemental avec des critères très qualitatifs.
A l’initiative d’Eiffage, la plus haute tour d’habitation en bois jamais construite en France va d’ailleurs voir le jour dans les années qui suivent. Elle se trouvera à Bordeaux en Gironde et sa livraison est prévue pour Mai 2021. Ce type de construction « bas carbone » emploie des produits et des matériaux bio-sourcés issus de matières renouvelables.
Dans le nouvel écoquartier de Lavallée à Chatenay-Malabry (Hauts-de-Seine), la quasi-totalité des matériaux issus des démolitions sont réemployés. 120 000 tonnes de gravats ont donc été concassés sur place, de quoi économiser les allers retours de 6 000 camions.
Ce quartier est un exemple, surtout que leur mouvement écologique que s’arrête pas la. En effet, on y trouve une ferme d’un hectare, fournissant 5 tonnes de produits frais par an (fruits, légumes, miel etc…). Une partie est même réservée aux cantines scolaires.
A Paris et dans toute la France, il est courant de voir les terrasses et toits devenir de véritables potagers. Dans la résidence l’Imprimerie, les 465m² de toits se sont transformés en une terrasse cultivée avec notamment des serres non chauffées. Comparable à l’écoquartier Smartseille à Marseille, ou des ruches, vergers et potagers sont venus occupés les 2,4 hectares de toits. capital.frRetour à la liste des actualités