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Pour les ménages ayant des revenus élevés, certaines aides à la rénovation énergétique pour les travaux d'isolation spécifiques appelés “monotâches” ne sont plus accessibles depuis le 1er avril. Ces travaux comprennent notamment l'aménagement des combles, l'isolation des toits-terrasses et l'isolation des murs par l'extérieur ou l'intérieur. Les plafonds de revenus, également appelés “plafonds roses”, déterminent qui peut bénéficier de ces aides. Les ménages dont le revenu fiscal de référence (RFR) dépasse un certain montant, comme 51 592 euros pour un foyer de trois personnes hors de l'Ile-de-France, ne seront plus éligibles. Pour savoir si vous êtes concerné, vous pouvez consulter les plafonds de ressources sur le site de l'Agence nationale de l'habitat (Anah).
La prime des 1000€, c’est terminé
Cependant, il faut être vigilant car une autre modification entrera en vigueur ce mois-ci. En effet, l'État supprime le bonus de 1 000 euros qui était versé pour le remplacement d'une chaudière au fioul ou à gaz par un équipement fonctionnant avec des énergies renouvelables. Cette aide avait été mise en place en avril 2022 par le gouvernement pour aider les ménages modestes à installer des équipements de chauffage utilisant des énergies renouvelables tels que des pompes à chaleur, des chaudières fonctionnant au bois ou des dispositifs de chauffage solaire.
Dans un contexte visant à encourager les rénovations globales plutôt que les travaux "monotâches", l'exécutif a récemment renforcé le dispositif MaPrimeRénov' copropriété en relevant les plafonds de financement des travaux à 25 000 euros (au lieu de 15 000 euros auparavant) et en doublant les primes individuelles accordées aux ménages les plus modestes, passant de 1 500 à 3 000 euros. En début d'année, les forfaits de rénovation globale destinés aux ménages disposant de ressources intermédiaires à supérieures avaient également été augmentés.