NICHES FISCALES : L'IMMOBILIER COÛTE MOINS CHER À L'ETAT QU'IL NE RAPPORTE
IL EST SOUVENT DIT QUE L'IMMOBILIER COÛTE CHER À L'ETAT, MAIS IL RAPPORTE AUSSI TRÈS GROS.
Emmanuel Macron a dit «L’immobilier coûte trop cher à l’État et crée peu d’emplois». A-t-il raison ? Dans le fond oui, l’immobilier coûte cher à l’Etat mais il rapporte aussi énormément. L’immobilier coûte 40 milliards d’euros par an à l’Etat mais il rapporte plus que 74 milliards d’euros. Soit un bénéfice de plus de 32 milliards d’euros.
Les aides au logement ont plus que doublé, passant d’environ 17 milliards d’euros en 1985 à près de 42 milliards, selon le dernier rapport de la Commission des comptes du logement.
En effet, les aides au logement ont grandement augmenté, passant d’environ 25 milliards d’euros en plus de 20 ans. Mais depuis près de 5 ans, la somme de ses aides stagne. C’est notamment le cas des avantages fiscaux.
Relatifs au logement, les prélèvements fiscaux représentent plus de 74 milliards d’euros en 2017 soit une augmentation de 5.7% sur un an. Cela représente un gain supérieur à 32 milliards d’euros sur l’année. À savoir que ce gain ne comprend pas les droits de successions qui s’élèvent sur la même année à environ 13 milliards d’euros.
Sur cette période, le montant des impôts et des taxes a énormément augmenté. Les prélèvements liés à la production de service de logements font notamment partie de cette forte augmentation (imposition sur les revenus immobiliers, taxe foncière…). En 5 ans, ils ont augmenté de plus de 19% et ont été multipliés par 5,5 depuis 1985. Et ceci n’est pas près de s’arrêter avec l’augmentation incessante de la taxe foncière.
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